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| Après tout.. (Concours Rp libre 25 octobre 2012) | |
| Auteur | Message |
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Grumpy
Sexe : Classe : Age du personnage : 26
| Sujet: Après tout.. (Concours Rp libre 25 octobre 2012) Mer 7 Nov - 21:23 | |
| Le faucon - Citation :
- Pourquoi est ce que je pense à toi ?
La brise de l’aube tourbillonne autour des rayons de lumière et l’horizon est en train de briller. J’ouvre les yeux, devant moi, une masse sombre s’étend à l’infini, et semble se fondre avec le ciel sur une ligne horizontale. Je suis assis au bord de la falaise à contempler la mer, voilà des mois que je n’arrive plus à lui adresser la parole … Depuis ce fameux jour où je lui ai dis «je t’aime ». Quand je me souviens d’elle en train de tenir ma main gauche, mon corps entier est déchiré et mon cœur se serre. Cette fille est le miracle sur lequel je ne tomberai qu’une seule fois. J’ai toujours cru qu’elle accepterait avec joie mes sentiments, je pensais que ce serait drôle d’être à ses côtés tout les jours, mais aujourd’hui, pour la première fois, je commence à penser qu’il se peut qu’elle ne les accepte pas … Après tout, j’ai si peur et je suis si hésitant que je ne trouve plus le courage de lui parler à nouveau. Mon amour serait-il trop vaste pour que je puisse lui expliquer complètement ?
Je me demande sans cesse ce que je représente pour elle, à chaque fois que notre regard se croise, je me sens gêné mais heureux. Elle m’a déjà refusé une fois, et ne pourras vieillir près de moi. Mes pensées s’emmêlent, sans elle, je ne suis plus le même et je me sens comme un trottoir sale que la pluie nettoie. La pluie, je vais demander aux nuages de l’amener pour moi, afin que je puisse pleurer. Les graines de la tristesse pénètrent à nouveau mon cœur et recommence à germer. Les gouttes que j’ai tant souhaité viennent s’écraser bruyamment sur mes joues et mes épaules, et se transforment en une multitude de petits projectiles liquides. Je décide de rentrer dans notre bastion.
…
Sur le chemin du retour, la pluie a cessée et les nuages ont fait de nouveau place au soleil. Je me trouve à quelques mètres de ma taverne, la chaleur fait naître le doute et s’insinue dans mes pensées … Que faire si je ne peux plus lui parler ? Dois-je graver son nom dans ma gorge et apprendre à vivre seul ? Que puis-je faire maintenant?
Même si je crie mes sentiments du fond de mon cœur, personne ne m’entendrait, voilà pourquoi il faut que je les transforme en mots.
Je pourrais remplir de nombreuses pages avec toutes mes émotions, mais pour une raison inconnue, je n’arrive pas à remplir celle-ci. Je n'ai pas peur de dire que dans toute ma vie, et au-delà, je n'ai jamais vu quelqu'un comme toi. Tu as ce quelque chose qui me fait vaciller, cette innocence sexy que je ne peux exprimer. Si je te dis que mon cœur ne bat pas une minute de plus sans toi, accepterais tu de m’accompagner, pour me faire savoir si tu es vraiment surnaturelle ou réelle. Si je te donne ma main la prendrais-tu pour faire de moi l'homme le plus heureux du monde. Dans tes yeux qui sont si important pour moi, je me demande si je m’y reflète. Je voudrais être celui qui fusionnera avec toi, je suis prêt à mourir pour toi si tu vis pour moi. Je suis conscient que nous n’avons pas la force de faire fondre la neige qui tombera sur nous, mais je voudrais sans doute croire que nous pourrions au moins nous réchauffer l’un l’autre. Je sais que je suis égoïste, mais ton contact est ma tentation, et ton baiser sera mon salut. Touche moi assurément tellement que je m’abattrai à ton contact, je souhaite entrer dans ta vie, parce que je suis accro à toi. Je t’aime, maintenant, je sais que je suis pris au piège mais j'ai besoin de toi. Je continue de chercher les mots pour te faire réaliser que mes sentiments ont beau être forts, je n’arrive pas à te les transmettre. Sache que j’ai toujours voulus savoir où trouver l'amour, maintenant, je vois, ce que cela signifie et je ne veux pas te laisser partir. Tu es mon fantasme, je veux graver ton nom au creux de mon cœur jusqu'à ce que la mort nous sépare. Veux-tu m’épouser ?
…
Je plie la lettre et j’entre dans notre taverne. J’aperçois ses joues roses soulignées par la lumière qui pénètre la fenêtre, et ses yeux brillants qui sourient sous cette douce chevelure ondulée. Il y’a un peu de diable dans ses yeux d'ange, mais être avec elle, c’est comme si j’étais baigné par un doux rayon de soleil, qui changerait la rudesse de l’hiver et l’étouffante chaleur de l’été en une douillette tiédeur. Je me demande jusqu’où et pendant combien de temps nous voyagerons ensemble à partir de cet endroit, si elle accepte mon amour. Je m’avance vers elle. Brillante à en devenir aveuglante, incroyablement heureuse, et quelque part, tout au fond, vraiment frustrante ! Elle occupe complètement mes pensées, je ne peux plus contenir mes sentiments. Je veux lui avouer à nouveau mon amour mais vais-je parvenir à lui dire ? Me voici à ses côté, ma main est crispée sur la lettre qui commence à se froisser. Je ne vais pas lui donner … Je me sens seul dans le temps et l'espace, je ne vois rien aux alentours uniquement la pureté de ses yeux. Je suis trop proche d’elle pour faire demi tour, il est trop tard, mon sourire vacille, ma voix tremble … je me lance
« Combien de fois j’ai été là sans toi, assis à ma table d’infortune Depuis ton premier refus, les KaldrassDuo sont témoins de mon amertume Quand je te vois et même maintenant, tu m’influences fortement En ta compagnie, sans te mentir, j’ai ressenti intensément Un amour, une envie, et beaucoup de plaisir Tu peux être ma partenaire de vie, tu dois m’appartenir Tu m’as rendu si fort, au lieu de m’adoucir, c’est fou Si fou qu’aujourd’hui, je te considère comme mon vaudou Prêt à être ta marionnette, livrée à tes griffes de féline qui me protège J’aimerai que tu me saute au cou et tant pis si j’en crève Quand j’y pense, avec toi, je pourrai tout faire Pour toi un jour, je suis prêt à tout perdre Tu as tout pour me plaire, tu me fais rire et pleurer En te voyant, je ne peux que t'aimer Tu m’as fait tomber une fois, et provoquer une fissure Mais sache que pour moi, y’a que toi qui assure Ta présence ne me laisse pas beaucoup de choix Je me sens mal à l’aise, tellement je suis fou de toi Tu attises, mes sentiments actifs Mais l’idée de te les dévoiler, me laisse craintif T’as réussie à me charmer, avec ton parfum qui m’enivre. Et de ce puissant sortilège je n’ai pas envie qu’on me délivre Ton esprit m’envahit et je me sens infaillible Ce soir, pour la première fois je te sens accessible Quand je te regarde, tu me fais du bien Et de mes jours je donnerai pour que se prolonge les tiens Je me trouve à nouveau face à toi et mon esprit s’enlise Mais toi seul, peux faire que mon vœu se réalise Ma vie avec toi, ne connaitra jamais de copie Pour cela accepte-moi en tant que mari Ôte la goupille de ma personne et écoute la détonation Grumpy consentirais tu à ce que nous nous unissions ? »
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| | | Grumpy
Sexe : Classe : Age du personnage : 26
| Sujet: Re: Après tout.. (Concours Rp libre 25 octobre 2012) Mer 7 Nov - 21:26 | |
| Que l'on me demande de raconter ma vie et je vous narrerai l'existence d'autres. Tous ces autres qui bien souvent m'ont souri attablés dans une taverne douteuse.. Tous ceux qui ont modelé l'argile de ma chair afin qu'aujourd’hui je paraisse, ensemble hétéroclite de valeurs et de souvenirs qu'ils auront sans doute bien malencontreusement ancrés en moi. Inutile donc de chanter les noms de ceux qui auront bien œuvré, dans les profondeurs de mon regard vous devriez les distinguer.. Quoique la majorité oubliée ou mise de côté, leurs identités demeureront cachées. Ma plume glisse sur le parchemin croûté, j'ai beau tenter d'épancher définitivement ma peine sur le papier, mes larmes d'encres jamais ne se tarissent. Écrit insipide et maussade que je fais danser dans les flammes, mon encrier vide. Je rêve d'un soir où ce ne sera ni l'alcool ni la drogue qui feront fuir la solitude. Espoir bien vite noyé dans l’apprêté d'une chopine. Depuis la veille, j'occupe une des tables de la taverne des KaldrassDuo, par chance je n'ai que peu de compagnons, et encore moins attablés en ce lieu. J'ai honte de ce que je suis devenue, une épave rongée par le chagrin. Toutefois je souris à l'idée que peu s'en rendent compte, tous trouvent en moi un brin de gaieté.. Alimenté par le feu de mes passions si soudaines et si éphémères. Ma vie n'est que houle et reflux.. Une matinée je me retirerai si loin dans les meurtrissures de ma chair que le voyage retour deviendra chimère, mais ce jour n'est pas arrivé. L'après midi est avancée, les rires raisonnent désormais. Le mien aussi. Pourquoi, comment ? Je ne sais déjà plus. Comme toujours, il est passionné. Fougueux, il se tord dans ma bouche, file entre mes dents et éclate. Brisure, cassure. Mon visage retrouve son impassibilité habituelle, sa morosité. Mais de tout ça eux ne retiennent que la joie tonitruante alors que pour moi seul demeure l'éclat. Mes joues encore rondes de cet instant bienheureux, j'observe la démarche nonchalante du nouveau venu. Même s'il semble tendu, je sais qu'il n’alourdira pas mes fardeaux par de mauvaises nouvelles. Sans doute est-ce pour cela que je me suis attachée à sa personne. Pourtant sa voix tremble, mais qu'importe j'ai confiance en lui, il ne pourrait abreuver ma peine, non, pas lui. A t'il répété ? Sans doute, mais cela produit son petit effet. Le flot de ses mots s'accroche aux aspérités de mon chagrin, le malmène et l'érode.. Naïf mais passionné, dans sa danse, il m'emporte. Je m'agrippe à ses épigrammes, ses propos ne sont que louanges à celle qu'il lui apparaît, et même si je me refuse, encore, à partager son avis, je me berce de ses rêveries. Sa voix se grippe, mais son flot ne se tarit pas. Là, devant moi, il incarne pureté et beauté. La vie et l'espoir aussi. Ce qui me faisait défaut jusqu'à aujourd'hui.. Le don de soi.. Je connais. J'ai connu. Et son présent me pousse à retenter l’expérience. Mon regard a t'il perdu de sa lividité, j'ose y croire ! Que dis-je j'y aspire, je le désire ardemment ! Je frissonne comme la première fois, tout n'est que tumulte en moi. Mais de ce chaos a rejailli l'espérance, une espérance folle qui me lancine, qui me meurtrit de l'intérieur, me taillade jusqu'à ce que mes lèvres esquissent le court terme qui me ramènera auprès des vivants. Peut-être que la morosité me poursuivra mais j'ai l'insensée sentiment que même en sa présence, je saurais marcher aux côtés des miens en entité animée. D'un simple frisson, j'abandonne ma résolution de ne faire que survivre, j'opte pour la vie. A ceux qui m'ont fait, je ne vous oublierai pas, vous ne renaîtrez pas de mes cendres mais de mes joies. Une main tremblante se glisse vers lui alors qu'il reprend son souffle avant de suffoquer en apercevant mon geste sans équivoque. Je lui souris, je me souris. Pour la toute première fois, je nous entrevois, et cette vision me ravi à merci. Ses doigts ne se sont pas tendus vers les miens, comme je le comprends. Je finis de franchir la distance qui nous sépare et lui confirme mon désir. Dans ses yeux, je lis mon bonheur. « Nous venons de nous unir bienheureux. » |
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